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Article publié le 22/04/2018

Blocage des universités : les étudiants s’insurgent contre les formations qui débouchent sur un emploi 

Alors que la faculté de Tolbiac entre dans sa deuxième semaine de blocage et que la crise menace de s’étendre à d’autres universités, le gouvernement et les étudiants se crispent sur leurs positions. Notre décryptage du conflit.

Après avoir délivré l’université de Tolbiac de l’ensemble de son matériel informatique et recouvert les murs de fresques monumentales d’inspiration contemporaine, c’est dans une ambiance bon enfant que les étudiants révoltés s’affairent à dresser un bûcher avec le mobilier du grand amphithéâtre, pour y brûler vif les étudiants opposés au blocage. « Notre mouvement est pacifiste et totalement non-violent » assure pourtant Baptiste Ficus, que nous retrouvons en pleine préparation d’un cocktail molotov bio. Pour le leader de la contestation étudiante, le gouvernement doit reculer sur son projet de réforme de l’université et notamment sur la mesure phare du principe de sélection à l’entrée. « C’est un droit fondamental que nous défendons, le droit universel d’entrer à l’université pour y suivre une formation qui ne débouchera sur aucun emploi. Tout le monde doit avoir le droit de redoubler sa première année et de suivre un cursus de dix ans en sociologie, avant de se réorienter, à 30 ans, vers un BTS action commerciale » argumente-t-il.

Face à la fermeté du gouvernement, le collectif se montre déterminé et entend poursuivre le mouvement. « Ce matin, nous avons voté le blocage illimité. Nos exigences portent sur le retrait du projet de sélection à l’entrée, la mise en place d’un revenu universel, et la légalisation du cannabis ». Lorsque que l’on évoque les autres conflits en cours, à la SNCF ou chez Air France, l’étudiant se montre franc et dénonce « des combats d’arrière-garde, des combats de petits bourgeois ». Seule la cause zadiste semble trouver grâce à ses yeux. Il compte notamment délocaliser la prochaine assemblée générale étudiante dans la ZAD de Notre Dame des Landes, pour dit-il « travailler en commun sur le projet de transformation de l’université de Tolbiac en ZAD ». « C’est un nouveau modèle de société que l’on souhaite instaurer à l’université. Nous avons un incroyable projet agricole et écologique, celui de végétaliser l’ensemble des toits de l’université, avec la plus grande plantation de cannabis d’Europe. Nous allons déposer en préfecture un projet collectif qui va dans ce sens ». Un projet fédérateur qui semble recueillir les faveurs de la Mairie de Paris, mais qui pour l’heure ne rencontre guère un écho favorable de la part de la direction de l’université et du ministère de l’enseignement supérieur.
 
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Ironman
le 26/08/2018
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Comment on fait un cocktail Molotov bio ?

Phil
le 23/08/2018
Répondre
Un secteur de l'économie verte qui a un bel avenir devant lui

Monsieur Y
le 23/08/2018
Répondre
le projet de végétaliser les toits me paraît un peu fumeux







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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
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La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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