Article publié le 25/02/2019
Lutte contre les gaz à effet de serre : un rapport préconise d’arrêter de respirer
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Les dernières prévisions des experts du GIEC sont alarmantes. Les scientifiques sont formels. Si rien n’est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et notamment le CO², la température à la surface de la terre devrait progresser de trois degrés. Un rapport remis au gouvernement préconise d’arrêter de respirer. Notre expert environnement, Roland Climafond, vous en dévoile en exclusivité les grandes lignes.
La scène aurait pu passer inaperçue si le sujet n’avait pas été aussi chaud. C’est ce matin au ministère de l’environnement, que le délégué général du collectif Chauds les marrons chauds a remis au ministre François de Rugy un rapport d’étape dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
En conférence de presse, le porte-parole du ministre, Gildas Chaudière, a dressé un portrait alarmant de la situation. «
Si rien n’est fait, dans cinquante ans, on ressemblera tous à du poulet frit de chez KFC. A titre personnel, je m’en fous, je serai déjà mort depuis longtemps, et en plus j’ai pas d’enfants, mais pour ceux qui seront là, ça va être carrément chaud ». Et tout en pointant la responsabilité des activités humaines, il en a appelé au civisme des français. «
Si les gens arrêtaient de respirer, en l’espace de seulement vingt ans, la hausse de la température serait contenue à deux degrés. Nous savons que c’est un très gros effort que nous allons demander aux Français, mais il faut également penser au problème des retraites et du chômage, et là, on règle tout d’un coup ».
L’opinion publique semble en effet ne pas y être favorable. «
Déjà qu’il y a eu la hausse de la CSG, alors si en plus on n’a plus le droit de respirer, ça va plus être tenable. On dirait que l’état veut nous tuer » soupire Gisèle Moisie, retraitée.
Vers une période de transition de deux ans ?
Conscients de l’urgence environnementale de la situation, mais également du désarroi provoqué par cette mesure, les pouvoirs publics entendent mettre en place une période de transition de deux ans. «
La première année, on pourra ne respirer qu’une fois sur deux, puis l’année suivante, une fois sur trois, pour arrêter totalement à l’issue de cette deuxième année » précise François de Rugy à notre expert. Et à l’exception des membres du gouvernement, des parlementaires et des amis riches du Président, aucune dérogation ne pourra être accordée.
«
Une mesure qui pénalise une nouvelle fois les plus défavorisés » s’indigne Cyril Carotte de La France Insoumise. Et qui éloigne encore un peu plus le rêve de pouvoir un jour se baigner en Bretagne.