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Article publié le 05/05/2020

Avec la marque Appel, Sylvain Chirond entend relancer le smartphone made in France

Si l'attrait des consommateurs pour les produits made in France ne se dément plus, la crise sanitaire actuelle met en exergue la nécessité de réduire notre dépendance à l'international et de relocaliser nos chaînes de valeur. Une tendance de fond qu'a bien compris Sylvain Chirond, une nouvelle fois décidé à bousculer les codes bien établis de l'industrie avec son nouveau projet, la société de smartphones Appel. C'est en exclusivité que le serial-entrepreneur dont tout le monde parle du côté de chez lui, a accepté de recevoir Le Journal du Slip. Entretien avec un prophète de la French Tech. 

C'est un Sylvain Chirond aux traits tirés, mais toujours aussi jovial qui nous reçoit ce matin dans le garage de ses parents, en proche banlieue parisienne, "Là où tout a commencé". Il a travaillé tard dans la nuit pour finaliser le support de présentation de son nouveau projet, un smartphone entièrement made in France. Un support qui tient en une page et un mot : Appel. "Un nom de marque totalement génial pour une société de smartphones", de son propre avis. Une idée née de la désormais légendaire fulgurance de son imagination. "Pas besoin d'en dire plus, le nom est suffisamment ironique et le projet suffisamment fédérateur pour faire mouche auprès des investisseurs" assure-t-il. "On ne va quand même pas laisser les Ricains, les Chinetoques et les Niakoués se partager le marché ! Avec ce smartphone made in France, on replace le tracteur au centre du village".

Car Sylvain Chirond n'en est pas à son premier coup d'essai. C'est même très jeune que cet autodidacte se découvre une passion pour les nouvelles technologies. "C'est le jour où j'ai éclaté le boss final à Double Dragon que j'ai su que mon avenir était dans l'informatique et les nouvelles technos". Depuis, il multiplie les faits d'armes, avec toujours une longueur d'avance sur les autres. Il est le premier à imaginer le véhicule autonome. "Un matin je me suis réveillé et je me suis dit : un jour les voitures rouleront toutes seules. Je devais avoir 18 ou 19 ans". Il entreprend alors d'obtenir le financement nécessaire à la construction d'une usine pour voitures qui roulent toutes seules. "Je suis allé voir deux banquiers pour leur demander un milliard d'euros, mais ils ont jugé que le projet était trop avant-gardiste. Pour te rappeler ton découvert, alors là, il y a du monde, mais dès qu'il s'agit de financer l'innovation, alors là, il n'y a plus personne. La France va crever de cet immobilisme" se désole-t-il. "Quand on voit la place que va prendre le véhicule autonome, aujourd'hui, je pense que ces deux banquiers s'en mordent les doigts !". Le Journal du Slip a retrouvé les deux banquiers en question pour recueillir leur avis sur le projet présenté à l'époque. Si le premier avoue ne pas s'en souvenir et par ailleurs n'en avoir rien à branler, le second se remémore en revanche très bien ce jeune homme espiègle et enthousiaste " Ah oui ! Ce gros blaireau ! Qu'est-ce qu'il devient ?".  

Une précocité qui a toujours fait la fierté de ses parents. "On a tout de suite remarqué que Sylvain avait un très gros potentiel pour faire des conneries" témoignent-ils. Puis vinrent les projets Doguber, la location de chiots en ligne, puis Partenaire particulier, le site de rencontre pour fans des années 80, et enfin Chevalib, la mise à disposition de chevaux en free-floating pour développer les mobilités douces dans Paris. Des projets qui ne purent malheureusement pas se concrétiser, faute de financements. "Vous savez, c'est dur d'avoir toujours dix ans d'avance sur les autres" regrette-il. En tous cas, pour ce nouveau projet, il affiche une confiance à toute épreuve. "Je vais m'y investir corps et âme, car clairement, le jeu envole à champs d'ailes".
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Jean Claude Van Dame
le 03/05/2020
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Wow! Battre le boss final de double dragon ! C'est un as du double kick retourné ! Je l'aime déjà !

Itou
le 03/05/2020
Répondre
Trop pressée d’en acheter un







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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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