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Article publié le 13/01/2019

La start-up Doguber lance un service de location à la demande de chiots

Une nouvelle fois, la Frenchtech est à l’honneur au CES de Las vegas, le salon mondial de l’électronique grand public. La start-up parisienne Doguber se voit remettre aujourd'hui le prix de l’innovation des mains du secrétaire d’état en charge du numérique, Mounir Mahjoubi. Si le service a déjà conquis des milliers d’utilisateurs, certaines voix dénoncent une nouvelle dérive de l’ubérisation de la société. Rencontre avec Sylvain Chirond, son fondateur.
 
Sylvain Chirond a fait un constat simple. Les bébés chiens exercent un pouvoir d’attraction presque sans limites, notamment auprès des femmes. Un jour de printemps, alors qu’il se promène tranquillement sur les bords de Seine, il remarque un attroupement tout à fait inhabituel. « Il y avait cette famille, là, qui promenait un bébé labrador, un cadeau à la plus jeune des deux filles du couple, d’après ce que j’ai cru comprendre, et il y avait un tel attroupement autour du chiot, tout le monde s’arrêtait pour le caresser, demander son nom, c’était incroyable » se souvient-il. C’est à ce moment-là qu’il a l’idée de lancer un service de location à la demande de chiots.
 
En quelques clics, il nous présente son application. « Vous téléchargez l’application sur l’App Store, ensuite vous arrivez sur l’interface principale où vous choisissez le chiot qui vous plaît parmi tous les modèles en stock, puis la date, le lieu de livraison et enfin la durée de consommation prévue. Nous avons signé un partenariat avec Deliveroo, les chiots peuvent être livrés en moins de vingt minutes. Ils sont fournis avec une laisse et un traceur GPS relié à l’application. A la fin de la période de consommation vous avez juste à glisser le chiot dans l’enveloppe retour préaffranchie, ça c’est la voie postale, ou alors à le déposer dans une benne prévue à cet effet. On en trouve maintenant dans toutes les grandes villes. Une fois que le chiot est devenu hors d’usage, on l’expédie chez Lactalis, sur leur site de Craon, pour qu’il y soit broyé, séché, réduit en poudre puis enfin ajouté comme complément alimentaire au lait en poudre infantile. Vous voyez que c’est un modèle qui reste vertueux » nous détaille-t-il, soucieux de déminer toute polémique.
 
Quant à la tarification, Sylivain Chirond se montre clair : « L’utilisateur paye un abonnement fixe mensuel de 15 euros, puis 25 euros par heure de location, avec un supplément de 5 euros pour la réservation d’un bébé labrador, parce que c’est le modèle le plus demandé. Mais l’utilisateur en tire un bénéfice quasi immédiat » nous assure-t-il. « En promenant un bébé chien, tout de suite vous passez pour quelqu’un de sympa, de drôle, de généreux, de sensible, de compréhensif, enfin bref, tout ce que les femmes adorent. De nombreux utilisateurs se détournent des sites de rencontres traditionnels pour migrer vers notre application. Nous avons des retours incroyablement positifs ».
 
Si l’enthousiasme du jeune patron peut sembler exagéré, il est pourtant partagé par Kevin Martinez, un utilisateur régulier du service, rencontré sur le salon alors qu’il venait présenter des accessoires de tuning connectés : « J’ai jamais autant pécho de ma vie, les bébés chiens c’est vraiment des aspirateurs à gonzesses. Je me fais livrer devant le parc tous les dimanches après-midi, après être allé voir mes potes du tuning, et là, c’est juste incroyable, les filles s’arrêtent, elles le caressent, elles me parlent, me trouvent intéressant, même les filles qui font leur jogging et qui avant me captaient jamais ».
 
Une dynamique confirmée, en des termes plus modérés, par Ludovic Poitrail-Gaillard, avocat dans le 17ème arrondissement de Paris : « Avec le retour des beaux jours, j’aime aller faire quelques pas au parc Monceau après mon déjeuner. Je commande sur Doguber au moment du café, et je reçois le chiot dans les minutes qui suivent. Je partage l’avis de Kevin, c’est un véritable catalyseur de rencontres. A la fin de ma promenade, je le jette dans la benne située à l’entrée du parc, c’est vraiment très pratique ».
 
En dépit du succès fulgurant de son application, Sylvain Chirond garde la tête froide et ne compte pas en rester là. « Nous travaillons sur une nouvelle version de l’application, pour améliorer encore l’expérience utilisateur, mais sur ce dernier point je ne vous en dirais pas plus » nous confie-t-il juste avant de monter sur scène pour recevoir son prix, sous les acclamations des nombreux utilisateurs venus le rencontrer sur le salon.
 
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Les commentaires des Slipeurs

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Serge
le 13/01/2019
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trop fort cette appli :)

Jennifer
le 09/11/2019
Répondre
Je confirme merci ;-)
http://lejournalduslip.fr/article-3-la_startup_doguber_lance_un_service_de_location_a_la_demande_de_chiots-129

Carine
le 09/11/2019
Répondre
Ahaha! Trop inspirant ;-)
Cet article







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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
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La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
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La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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