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Article publié le 02/07/2024

Le Journal du Slip plaide pour l'instauration d'une fat tax

A l'issue des résultats du premier tour des élections législatives anticipées, si aucune majorité susceptible de gouverner n'a encore pu se dessiner, les nouveaux rapports de force semblent désormais solidement ancrés dans le paysage politique français. Dans un débat miné par le manque d'audace, phagocyté par les idées conformistes et les vieilles recettes éculées, Le Journal du Slip ose la disruption en prônant une refonte de la fiscalité axée sur une approche corporelle de la base taxable. Guillaume Debazac, le chef du service Economie au Journal du Slip nous en précise tous les détails. 

Le Journal du Slip : Quel regard portez-vous sur les résultats de ce premier tour ?

Guillaume Debazac : C'est indéniablement une lourde défaite pour le camp présidentiel, même si par le jeu des désistements, les résultats définitifs seront probablement meilleurs que ceux qui avaient été tirés des premières projections. L'arrivée de Gabriel Attal à la tête du gouvernement en début d'année avait fait renaître de nombreux espoirs, mais comme bien souvent la rondelle ne fait pas le printemps, et ce n'est pas en six mois que l'on peut sauver sept années d'une politique en tout point exemplaire. Cette politique du "en même temps" si chère au chef de l'Etat, et qui lui a été inspirée par quelques-uns des plus beaux vers du poète Mathias Lebélier "Que tu sois de droite, de gauche, la vie est au milieu ; que tu sois adroit, ou gauche, vas-y fais de ton mieux", trouve aujourd'hui toutes ses limites. Aussi séduisante soit-elle sur le papier, cette idée du "et de droite, et de gauche, mais quand même plus à droite" semble ainsi avoir vécue.

Le JDS : En revanche, vous vous montrez dithyrambique sur le programme du Nouveau Front Populaire, notamment sur le volet fiscal. 

Guillaume Debazac : En effet, la gauche nous régale une nouvelle fois en nous démontrant qu'avec de vieilles recettes moisies on peut encore faire de la soupe. Mais j'aimerais y apporter ici un nouvel ingrédient. Vous savez que le prélèvement forfaitaire unique, aussi appelé "flat tax", avait dès 2017, cristallisé le mécontentement de tous ceux qui ne le paye pas. Alors plutôt que de l'abroger, comme le préconise le Nouveau Front Populaire, je propose pour ma part de le remplacer par une "fat tax", à l'instar de la taxe au tonnage applicable aux armateurs. En l'espèce, la base taxable serait ainsi constituée par le poids du foyer fiscal au premier janvier de chaque année. Avec les fêtes de fin d'année, les recettes de cette fat tax bénéficieraient en outre d'un formidable effet de saisonnalité. Mathilde Panot me semble toute désignée pour en être la porte-voix, elle en incarne le principe à merveille. Pour celle qui, avec ses amis, plaide si ardemment pour taxer "ceux qui se gavent", une telle mesure ne peut emporter qu'une franche adhésion ! Mais j'ai bien entendu également prévu une "fit tax" pour éviter tout effet d'aubaine. En tant qu'inventeur, j'en serai bien sûr exonéré. 

Le JDS : Certaines mesures portées par le Rassemblement National semblent par ailleurs grandement vous séduire.

Guillaume Debazac : En France, on n'a pas de pétrole, mais on a des impôts. Et comme on a aussi des bagnoles, la baisse de la TVA sur les carburants ne peut être qu'une excellente mesure. On va enfin pouvoir s'en mettre plein le réservoir. En revanche, leur programme anti-immigration est une hérésie ! Je pense qu'ils n'en ont tout simplement pas mésuré toute la portée. Rendez-vous compte, qui va faire le ménage chez moi ? Ce n'est quand même pas moi qui vais m'en occuper ! Et qui pour me livrer mes kébabs au bureau ? Qui pour me ramener chez moi après une soirée dans le 16 ? Encore une mesure non réfléchie qui ne pourrait que nuire à la qualité de vie des Français. 

Le JDS : En plus d'être le "Monsieur économie" du Journal du Slip, vous en êtes également le rédacteur en chef, quel sera le programme du Journal du Slip pour les mois à venir ?

Guillaume Debazac : Oui, et c'est aussi moi qui écris les questions et les réponses de cet article. Contrairement aux Socialistes, au Journal du Slip on a compris depuis longtemps que le temps de travail ne se partage pas. Pour ce qui est de notre programme, nous avons à coeur de poursuivre sur ce qui constitue notre raison d'être : rester un média libre et indépendant. Nous avons actuellement deux documentaires en cours de production : "Le thon, la truite et le merlan", un superbe western océanique, et le très attendu "Bob Marley contre tous les chacals", film évènement qui retrace le destin de l'icône du reggae et l'influence qu'il a pu avoir sur le programme d'Europe-Ecologie-Les-Verts et la philosophie zadiste. 

 Le JDS : Et à part toutes ces conneries, quels sont vos projets pour ces vacances d'été ?

Guillaume Debazac : Je vais partir un mois en thalasso pour finaliser mon projet de fat tax. Le Gras va payer. 
 
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Les commentaires des Slipeurs

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Cuistre
le 03/07/2024
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Miam !







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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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