Article publié le 04/07/2018
Défilé militaire aux USA : la fanfare reprendra American idiot, le titre emblématique de Green Day
@ Pixabay
Invité l’année dernière par Emmanuel Macron à participer aux festivités du 14 juillet, Donald Trump ne rêve plus que d’organiser une telle manifestation à Washington. Si le défilé et le passage de la patrouille de France avaient été particulièrement appréciés, c’est la reprise du titre Get lucky de Daft Punk par la fanfare qui avait le plus impressionné le Président américain.
Notre correspondant à Washington nous rapporte que depuis l’année dernière, le président américain ne cesse de réunir son état-major pour décider des modalités d’organisation d’une manifestation similaire dans la capitale américaine. «
Le défilé français, c’était vraiment trop d’la bombe, même encore mieux que celui de Corée du Nord, moi aussi j’veux qu’on en fasse un » répète-t-il à outrance à ses principaux conseillers.
Si pour des raisons diplomatiques, l’évènement ne pourra pas être planifié cette année, Donald Trump souhaiterait en tout état de cause organiser le défilé, non pas un 4 juillet, date de la fête nationale américaine, mais dès le 20 janvier prochain, pour le deuxième anniversaire de son investiture à la présidence. Un évènement qu’il qualifie lui-même de «
majeur » dans l’histoire des Etats-Unis.
Le compositeur John Williams, célèbre pour avoir composé les bandes originales des sagas Star Wars et Superman, a été approché pour conduire la fanfare militaire. Si celui-ci s’est dit «
vachement étonné », il a en échange de son accord, demandé à avoir carte blanche sur la programmation musicale de la manifestation. Sans surprise, le défilé devrait s’ouvrir sur le thème de la Marche impériale tiré de l’Empire contre-attaque. La fanfare reprendrait ensuite l’intégrale de l’album American idiot, chef d’œuvre du groupe Green day. Le défilé devrait enfin s’achever sous les acclamations et les tirs de tous les partisans du port d’armes, invités pour l’occasion par le Président américain à venir armés. Une fin de partie qui donnera tout son sens au dicton populaire « Plus on est de fous, plus on tire ».