Article publié le 27/09/2018
Bambi s'indigne de la réduction du coût du permis chasse
@ Pixabay
La mesure, décriée par Brigitte Bardot, avait poussé Nicolas Hulot à la démission. Grand absent des négociations à l'Elysée, Bambi a rompu le silence cette semaine en exprimant son indignation par l'intermédiaire de son compte Twitter.
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On va pas continuer à se faire flinguer comme ça à moitié prix ! ". C'est par ce tweet rageur que Bambi a souhaité apporter sa voix au concert d'indignations déclenché par cette mesure. En accordant aux chasseurs une réduction de 200 euros sur le permis national de chasse, pour 400 euros actuellement, Emmanuel Macron savait qu'il s'essayait à un dangereux numéro d'équilibriste. Si la mesure a été applaudie par un électorat puissant, sans toutefois casser son image de "
Président des villes", elle a en revanche suscité l'émoi de nombreuses associations écologistes et provoqué la démission de son ministre le plus populaire. C'est à l'occasion de l'ouverture de la saison de chasse, le week-end dernier, que Bambi, le représentant des Cerfs de France, est remonté au créneau auprès de François de Rugy, le nouveau Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire. Accompagné pour l'occasion de Panpan, le secrétaire général de la Confédération des Lapins de France, les deux syndicalistes ont eu le sentiment de ne pas avoir été entendus par le ministre.
Un constat partagé par les dauphins Flipper et Oum venus pour leur part s'indigner de la hausse des quotas de pêche. "
Si les quotas de pêche augmentent, on aura bientôt plus rien à bouffer " se sont-ils ainsi émus au micro de nos confrères de Pêche Magazine, à l'issue de leur entretien. Deux combats distincts mais conjointement soutenus par Marlène Schiappa, la Ministre de l'Indignation, qui s'est indignée du sort des biches, avant de se faire une nouvelle fois recadrer par le Premier Ministre : "
Marlène, t'es sûre que t'as pas un peu de vaisselle à faire ?".
Le chef de l'état s'est pour l'heure montré insensible à ces nouvelles revendications. Interrogé à ce propos lors d'un déplacement privé dans le Loir-et-Cher, où il répondait à une invitation de la Fédération Nationale des Chasseurs en participant à une chasse aux pigeons, "
une manière pour moi de réfléchir aux prochaines réformes ", le Président n'a pas souhaité revenir sur ce sujet.