Article publié le 08/11/2020

Donald Trump : l'interview exclusive

C'est en exclusivité que Le Journal du Slip a pu recueillir la parole du Président américain, au lendemain de la victoire contestée et manifestement frauduleuse du candidat démocrate. L'occasion pour Donald Trump de nous faire part de son sentiment sur les résultats de cette présidentielle de tous les superlatifs, et de nous présenter en avant-première les grandes lignes de son prochain livre "The art of the lead", fruit de quatre années passées à la tête de la première puissance mondiale. 

Au lendemain de la victoire auto-proclamée de Joe Biden à la présidentielle, on s'attendait à rencontrer un Donald Trump abattu, errant, tel un roi déchu dans la jungle américaine. Mais le vieux lion n'a encore rien perdu de son rugissant, et c'est la crinière flamboyante qu'il nous reçoit en toute simplicité et toute sérennité dans le pool-house du golf de Miami qui porte son nom, loin de l'agitation qui règne à Washington. Car pour celui que ses plus proches collaborateurs ont affectueusement surnommé "gros cul", l'élection présidentielle ne fait que commencer. "Qu'est-ce qui se passe en ce moment à Washington ? Vous êtes au courant de quelque chose ?" ironise-t-il en guise d'introduction. Face à notre réaction de surprise de le voir swinguer à une heure aussi critique, il nous explique les choses très clairement. "Je prends toutes mes décisions sur le green. Le golf ça me vide complètement la tête. Quand je suis à la Maison Blanche, je m'emmerde et je passe mon temps sur Twitter". 

Au-delà de l'élection présidentielle américaine, c'est une toute autre actualité qui nous occupe aujourd'hui, car après avoir publié "The art of the deal", best-seller business de la fin des années 80, Donald Trump récidivera prochainement avec "The art of the lead", récit de quatre années passées à la tête de la première puissance mondiale. "Ce livre, c'est le récit à mi-parcours du programme que j'ai appliqué en tant que Président : America fist. Pardon ? Oui, America first, pourquoi, qu'est-ce que j'ai dit ? Il me reste encore quatre ans pour le mener à bien". Et le Président s'y montre étonnamment modeste, tant au regard de ses nombreux succès économiques que diplomatiques. "C'est moi qui ai ramené la paix dans le monde" nous rappelle-t-il en faisant référence aux tensions avec Kim Jong-un, le leader nord-coréen. "Vous savez, Kim est un homme simple et frugal, quelque part, on se ressemble un peu. J'ai tout de suite trouvé les mots qu'il fallait avec lui. Je lui ai dit "Ecoute Kimmy, arrête un peu de jouer avec tes fusées, tu fatigues tout le monde là. Viens plutôt manger une pizza peppéroni à la maison, il y aura de l'alcool, de la coke et des putes, tu verras on va bien s'éclater". Vous voyez, comment en quelques minutes j'ai tiré un trait sur cinquante ans de conflit ?".

Une large partie de l'ouvrage est consacrée à sa décision de sortir des accords de Paris sur le climat. Une renonciation qui a pu cristalliser certaines tensions chez ses partenaires historiques, et dont il s'explique aujourd'hui. "Pas question pour moi de rester dans ce club de pédés écolos. Ces gens n'ont rien compris à ce qu'est devenue l'Amérique. Depuis quatre ans, c'est moi le nouveau roi du pétrole, même devant les bougnoules ! Alors croyez-moi, je vais continuer à pomper jusqu'à la dernière goutte ! Je me souviens très bien de comment ça c'est passé. C'était pendant un G7. On était tous là autour de la table ; il y avait le gigolo italien, le Japonais avec son balai dans le cul, il y avait aussi la grosse Allemande, Merkel. Celle-là quand elle marche on dirait un tracteur en train de labourer ! A côté d'elle, il y avait le Président français, j'ai oublié son nom, Emmanouel Macaron, ouais, c'est ça, ce p'tit con qui se croit toujours plus malin que les autres avec sa gueule de pucelle. Ce jour-là Vladimir avait un peu abusé du botox, il était tout bouffi, je l'ai un peu charrié, mais après il y a le Canadien qui s'est mis à parler avec son accent débile, qu'est-ce qu'on a pu se foutre de sa gueule ! Par contre Xi était en retard ce matin-là, je crois qu'il avait la chiasse à cause des nouilles sautées de la veille. Ils m'ont tous tanné pour que je reste dans les accords de Paris. Je leur ai dit "Fuck-off !". C'est ça The art of the lead. C'est un rapport de force. Et comme c'est moi le plus fort, c'est moi qui décide ! ".

Contre toute attente, dans son ouvrage, le Président américain ne tarit pas d'éloges à propos de la jeune activiste Greta Thunberg. "Quoi, qu'est-ce qu'elle a encore la triso ? Encore une qui n'a rien compris. Elle commence vraiment à me faire chier avec ses bagnoles électriques. Son pays, la Belgique, il est grand comme un golf aux States. Alors ouais, les bagnoles électriques c'est bien pour les voiturettes de golf, mais quand on est sur le highway 66, là, c'est autre chose ! Et puis vous savez, ce qui est vraiment bon, c'est d'appuyer sur l'accélérateur et de sentir qu'on en a sous le pied. C'est ça le rêve américain ! ".

C'est ça le rêve américain.