Article publié le 26/08/2019
Donald Trump confirme son intérêt pour acheter la Corse
@ By Gage Skidmore from Peoria, AZ, United States of America CC BY-SA 2.0
Un projet d'accord a été dévoilé ce soir lors de la conférence de presse commune tenue par Emmanuel Macron et Donald Trump, en clôture du sommet du G7 de Biarritz. La cession aurait été convenue pour un euro symbolique. Les deux dirigeants se félicitent de cette avancée historique dans leur relation bilatérale. L'analyse de notre expert international, Sylvain Brochette.
Il n'aura fallu que quelques jours à Donald Trump pour boucler ce qui s'annonce comme le deal immobilier le plus important de sa carrière. Après avoir vainement tenté d'acheter le Groenland, le Président américain a rapidement su rebondir en proposant à Emmanuel Macron d'acquérir la Corse. C'est au cours du petit-déjeuner que les deux hommes ont partagé en amont du G7, que le bouillonnant Président américain a eu cette fulgurante intuition. Et comme à son habitude, c'est sur Twitter qu'il en témoigne. "J'étais en train de beurrer une tartine, encore un peu dégoûté que cette cul gelé de Danoise m'ait envoyé péter avec le Groenland. Je n'écoutais rien de ce que me racontait Macron, c'était des conneries du genre... Tu sais, le Château d'Yquem c'est quand même meilleur que le vin américain... quand soudain je me suis dit... Tiens ! Et si j'achetais la Corse ? J'en ai parlé à Emmanuel qui s'est tout de suite montré très intéressé. Vous savez, je l'aime bien le Président français, il sait toujours faire preuve d'une grande sagacité. J'ai bouclé l'affaire en deux jours ! Et pour pas cher ! Je ne sais pas ce qui m'a pris avec le Groenland, c'est tout pourri le Groenland, il n'y a que de la glace et des cailloux, on ne peut même pas faire un golf ! Alors que la Corse c'est vraiment trop hype ! Même mon pote Kim m'a dit que c'est le seul endroit qu'il ne ferait jamais sauter !"
"C'est une acquisition qui a du sens" estime pour sa part Sylvain Brochette. "Les grandes puissances avancent leurs pions dans la région. Les Chinois ont racheté la Grèce et le Sentier ; les Russes, la Crimée et la Côte d'Azur ; les Anglais, le Périgord ; les Hauts-de-France, personne n'en veut ; avec la Corse les Américains se placent au coeur de ce carrefour stratégique". "C'est également une région qui dispose d'immenses ressources naturelles, comme le lonzu et les figatelles ; les Américains assurent ainsi de manière pérenne leur indépendance en charcuterie".
A contrario, Emmanuel Macron s'est relativement peu exprimé sur le sujet. Il s'est toutefois dit pleinement satisfait de cet accord qui règle par ailleurs définitivement la problématique du déficit budgétaire français.