Article publié le 15/05/2018
Donald Trump décide de transférer le McDonald’s de Tel Aviv à Jérusalem
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Le président américain souffle le chaud et le froid sur les relations internationales. Après avoir multiplié les gestes d’apaisement à l’égard du régime Nord-Coréen, en transférant l’ambassade américaine d’Israël de Tel Aviv à Pyongyang, il ravive les tensions au Moyen-Orient, en décidant brutalement de transférer le McDonald’s de Tel Aviv à Jérusalem, provoquant la stupeur et l’indignation de la communauté internationale.
Si le premier ministre Israélien Benyamin Netanyahou soutient pleinement la décision Américaine, pour l’Autorité Palestinienne, celle-ci bafoue leurs revendications visant à faire de Jérusalem-Est la capitale de leur état. Elle s’accorde toutefois à dire que «
les menus maxi best-of sont quand même pas mal ».
La communauté internationale, dont les principaux alliés des Etats-Unis, France et Royaume-Uni en tête, s’est clairement prononcée contre cette décision, rappelant que Jérusalem-Est restait un territoire occupé et qu’aucune décision de ce type ne devrait être prise avant d’en avoir défini le statut. Mike Pompéo, a balayé d’un revers de manche ces déclarations, en affirmant que ce transfert constituait, a contrario, une extraordinaire mesure destinée à rétablir la paix dans la région, se prenant à imaginer Mahmoud Abbas, Benyamin Netanyahou et Donald Trump paraphant l’accord de paix entre les deux peuples autour d’une boîte de vingt nuggets et de trois grands Cocas Zero. «
Il y aura même des menus halal et des lance-pierres pour les enfants dans les Happy meal » assurait-t-il aux journalistes venus recueillir ses propos.
Mais pour bon nombre d’entre eux, la politique étrangère américaine devient de plus en plus illisible. Et le président américain n’en est plus à une contradiction près. Alors qu’il s’apprête à ériger un gigantesque mur le long de la frontière mexicaine, il a avoué la semaine dernière que les tacos au bœuf sauce samouraï de chez O’Tacos étaient son plat préféré. Une affirmation qui laisse circonspecte une bonne partie des observateurs internationaux, même s’ils admettent «
qu’en effet, ces tacos sont supers bons ».
Quoi qu’il en soit, la prochaine étape dans le calendrier diplomatique américain sera l’inauguration de la nouvelle ambassade Américaine d’Israël à Pyongyang, en Corée du Nord. Une décision cette fois «
mal comprise » par les Israéliens, qui nécessitera pour le président Américain de faire preuve de toute la subtilité et la finesse d’esprit qu’on lui connaît désormais.