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Article publié le 05/04/2020

Avec le Milk-Chèvre, McDonald's confirme son virage healthy

Après avoir pris la décision d'abandonner le plastique dans les jouets des Happy Meals vendus au Royaume-Uni, le lancement en France du Milk-Chèvre marque une nouvelle étape décisive dans le repositionnement healthy de la marque américaine. Forte des excellents résultats enregistrés dans ses restaurants pilotes, la multinationale va progressivement déployer son nouveau concept sur l'ensemble du territoire. Les burgers devraient toutefois rester au coeur des menus. 

Ce matin, devant le McDonald's de Bègles, règne une agitation tout à fait inhabituelle. Eleveurs, représentants des syndicats agricoles, délégués du Ministère de l'agriculture, Directeur France de la firme, tous se sont réunis autour de Noël Mamère, le directeur du restaurant, pour le lancement à l'échelle nationale du Milk-Chèvre. Une réunion oecuménique encore impensable il y a quelques années. Et une immense satisfaction pour l'ancien homme politique, deux ans après avoir repris la direction du restaurant de Bègles en proposant à la firme américaine un nouveau concept healthy. Un pari risqué également pour celui qui fût longtemps le pourfendeur de la malbouffe.

" Les Français ont été totalement intoxiqués par la junk-food, il va falloir les rééduquer au bon goût du vrai, même si cela relève de la gageure. Quelque part, ça serait comme essayer d'expliquer à une femme les règles du hors-jeu " nous confiait-il à l'époque. 

Les résultats ont, semble-t-il, dépassé toutes les attentes, puisque la marque a décidé de déployer ce nouveau concept de restaurant sur l'ensemble du territoire. " Le Milk-Chèvre n'est que la première étape de notre repositionnement. Nous allons progressivement remplacer les frites par de la paille bio, implanter des toilettes sèches aux graines de chia avec du papier toilette 100 % pure ouate de cellulose au gingembre double face et lavable, et remplacer les jouets des Happy Meals par des masques chirurgicaux pour apprendre aux enfants les gestes barrière tout en s'amusant " nous explique Sylvain Poulailler, chef de projet market au siège français de la société.  

Pas question toutefois de tirer un trait sur les spécialités locales. " C'est ce que nous montrent nos autres restaurants pilotes partout en France, les clients sont très attachés au fait de consommer local ". Au restaurant pilote de Douarnenez, dans le Finistère, le Menu du Grand Large dans son format maxi best-of est un maxi best-seller. " Avec un burger à la sardine, un kouign amann salé en accompagnement, un kouign amann sucré en dessert et un litre de cidre, il est certes un peu calorique, mais je vous assure que les gens ont besoin de ça là-bas, surtout après une baignade ", nous confirme le jeune chef de projet. 

" Il en va de même dans le Nord, on ne pourra jamais remplacer les frites par de la paille, les gens veulent des frites avec leur McMoule ", ajoute-il. 

Si l'ancrage local semble définitivement acquis, la marque ne s'interdit pas le lancement ponctuel d'opérations spéciales destinées à mettre en valeur des produits méconnus. Une stratégie confirmée par le Directeur France de la firme. " Oui, nous allons d'ailleurs prochainement tester le Batman, un burger à la chauve-souris, ainsi que les nuggets de pangolin, c'était une attente forte des consommateurs ". A l'heure où le déconfinement approche, une véritable ouverture sur le monde en quelque sorte.  
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Les commentaires des Slipeurs

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Catcha
le 05/04/2020
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trop fort les nuggets de pangolin :))

Captain Igloo
le 05/04/2020
Répondre
Hum ça a l'air super bon







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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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