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Article publié le 05/09/2021

Investir en bourse : les conseils du Journal du Slip

Si l'éclatement de la bulle Internet au début des années 2000, et la crise des subprimes de 2008 avaient massivement détourné les Français de la bourse, on assiste depuis quelques mois à un vif regain d'intérêt pour ce type de placement. S'il reste toujours volatil, il apparaît toutefois aujourd'hui comme de plus en plus incontournable en portefeuille. Face à ce nouvel engouement, le Journal du Slip répond à toutes vos interrogations en donnant la parole à un expert. Comment investir en bourse ? Quelle stratégie adopter ? Les réponses de Sylvain Putois, gérant sénior chez Bolsenor Capital.  

Le Journal du Slip : Comment expliquer le niveau actuel des marchés financiers ?
Sylvain Putois : Il est vrai que l'indice vedette de la place parisienne flirte actuellement avec ses plus-hauts historiques. Mais cette situation n'a rien d'anormal. On peut vraisemblablement considérer que la crise sanitaire est maintenant derrière nous, nonobstant le variant delta qui créé quelques incertitudes ; les entreprises ont majoritairement retrouvé voire dépassé leurs niveaux de profitabilité d'avant-crise ; les grandes thématiques des années à venir, transition écologique, intelligence artificielle, big data, vont à n'en pas douter nous ouvrir un nouveau cycle de super-croissance, bien plus important que celui qu'on a pu connaitre il y a vingt-cinq ans avec l'arrivée d'Internet ; et en dernier lieu il faut également rappeler l'importance de l'action des banques centrales, qui déversent depuis des mois des montagnes de liquidités, entrainant une inflation sans précédent des actifs immobiliers et financiers. Lorsque vous avez un accès illimité à l'argent, et que les rendements obligataires sont proches de zéro, où est-ce vous investissez cet argent ? Dans la bourse, car il n'y a rien d'autre à faire. C'est ce qu'on appelle l'effet TINA, There Is No Alternative.

Le Journal du Slip : Cette envolée des indices met pleinement en exergue le creusement des inégalités, quand d'aucuns jugent comme presque obscène le niveau des dividendes versés par les grandes entreprises. Que pouvez-vous leur répondre ? 
Sylvain Putois : La bourse n'est pas réservée à quelques privilégiés, elle est ouverte à tous. Mais il vrai que c'est un monde souvent méconnu qui véhicule de nombreux fantasmes. Il faut donc savoir faire preuve de beaucoup de pédagogie. Aussi je dirais à tous ces enculés de gauchistes qu'ils peuvent aller bien se faire cuire le cul. C'est ce que j'appelle l'effet IFYA, I Fuck You All. 

Le Journal du Slip : Comment investir en bourse ? On parle souvent d'analyse fondamentale et d'analyse technique ? 
Sylvain Putois : En effet, mais ces deux approches ne sont pas exclusives l'une de l'autre. Bien au contraire, on pourra profiter d'un momentum opportun pour se positionner sur une valeur qui affiche de solides fondamentaux. Il y a quelques configurations techniques à bien connaître : le épaule-tête-épaule ; le double top ; le double bottom ; la double péné, ça c'est quand vous perdez du fric deux fois de suite sur le même titre ; le biseau ascendant ; le biseau descendant ; le libanais torsadé ; la vrille afghane ; l'empaleur ; le caliméro ; le hiroshima ; le lotus inversé, ah non pardon ça c'est dans mon manuel de yoga tantrique. Mais investir en bourse, c'est aussi savoir se fixer un horizon de placement. Dans le jargon boursier, se définir TCT, pour très court terme, indique que vous êtes un tocard qui pense pouvoir se faire du fric facile. A contrario, se définir TLT pour très long terme, indique que pour l'instant vous avez perdu un max de blé, mais que vous espérez vous refaire dans les années à venir. 

Le Journal du Slip : Comment accompagnez-vous vos clients chez Bolsenor Capital ?
Sylvain Putois : La première qualité d'un gestionnaire d'actifs, c'est l'écoute. Chez Bolsenor Capital, nous définissons avec chacun de nos clients un profil d'investissement adapté. Nous en avons catégorisé trois : le Pédé, le Constipé, et le Ouineur. Le pédé c'est celui qui flippe d'y aller ; le Constipé c'est celui qui aimerait bien y aller mais qui n'y arrive pas ; et le Ouineur c'est celui qui sait les mettre sur la table et faire tapis. Clairement, nous privilégions ce dernier type de profil. 

Le Journal du Slip : En cette période d'euphorie boursière, quelles sont les performances de votre fonds  ?
Sylvain Putois : Vous donner un indicateur de performance à un instant T n'aurait pas véritablement de sens. Pour ma part je me positionne plutôt TLT.

Le Journal du Slip : Vous avez un nom qui pue. 
Sylvain Putois : Vous savez, je ne fais pas ce métier par hasard.
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Les commentaires des Slipeurs

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Jérôme K.
le 10/09/2021
Répondre
Excellente interview et très bons conseils d'expert !







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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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