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Article publié le 24/09/2019

Médias : vers un rapprochement entre Netflix et Le Journal du Slip

Bouleversement dans le monde des médias et de l'entertainment. Le géant américain du streaming a fait part de son intention d'acquérir l'intégralité du capital du site d'informations français. Face à l'inexorable montée en puissance des autres plateformes, Amazon, Apple, et Disney en tête, la société de Los Gatos accentue sa diversification dans les médias en prenant pied dans l'univers très lucratif de la presse libre. Entretien avec Guillaume Debazac, le rédacteur en chef du Journal du Slip, qui nous explique la genèse du projet. 

Le Journal du Slip : Bonjour Guillaume.
Guillaume Debazac : Bonjour Guillaume.

Le JDS : Pouvez-vous nous expliquer comment est née l'idée de ce rapprochement avec Netflix ?
GD : Netflix a été le pionnier du streaming. Pendant des années, la plateforme a régné sans partage sur le marché, notamment grâce aux énormes investissements qu'elle a réalisés pour développer ses propres contenus. Aujourd'hui, sa position de leader est remise en cause par les plateformes concurrentes, qui arrivent avec des moyens colossaux. Disney, Amazon et Apple, pour ne citer que les plus importantes. Il devenait impératif pour Netflix de se diversifier. Ils se sont alors intéressés aux publications numériques de haute qualité, c'est tout naturellement qu'ils sont tombés sur Le Journal du Slip.

Le JDS :  Comment s'est passée votre rencontre ?
GD : Je sortais de la piscine cet été, lorsque j'ai reçu un appel de Reed Hastings, le Président de Netflix. Il m'a dit "Hey Guigui, pourquoi tu viendrais pas manger un couscous à la maison ?". Pour tout vous avouer, j'ai été assez surpris de cet appel, mais j'y suis allé, et entre deux loukoums, il m'a présenté son projet artistique. Sur le coup, je n'ai pas été convaincu, je trouvais que ça manquait de souffle et d'une véritable vision. Puis il m'a signé un chèque, et là j'ai tout de suite compris l'incroyable potentiel du projet.

Le JDS : Justement, sur le côté artistique, allez-vous pouvoir garder votre ligne éditoriale, cette indépendance d'esprit et cette liberté de ton qui ont fait du Journal du Slip un des leaders de la presse libre ?
GD : Absolument, nous garderons une totale indépendance sur le plan éditorial. Demain par exemple, nous publierons un article qui explique pourquoi Bright est le plus grand film de science-fiction de tous les temps. Nous allons également mettre en commun nos ressources pour apporter le meilleur à nos abonnés. Entre autres, nous travaillons ensemble en ce moment au scénario de La pizza del arte, la version italienne de La casa de papel. Nous comptons prochainement développer une série en dix saisons de vingt quatre épisodes autour du personnage de Sylvain, le héros du quotidien régulièrement décrit dans Le Journal Du Slip.

Le JDS : Les médias parlent d'un deal à plusieurs milliards de dollars. Que comptez-vous faire de cet argent ?
GD : Je suis très attaché à la défense de la liberté de la presse dans le monde. Les guerres, la famine, les injustices me révoltent. Je pense consacrer cet argent à ces engagements. Je pense également faire construire un orphelinat dans la région de Katmandou, le sort des enfants abandonnés m'émeut tout particulièrement. Mais non, j'déconne, j'vais tout claquer en bagnoles, en alcool, en putes et en coke !
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Pitzibulle
le 27/09/2019
Répondre
Et comment va s'appeler la série sur Sylvain ?

Guillaume Debazac
le 27/09/2019
Répondre
Sylvain

Catcha
le 24/09/2019
Répondre
Les abonnés FB auront-ils droit à un abonnement Netflix gratuit ?

Guillaume Debazac
le 24/09/2019
Répondre
Jamais de la life







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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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