Article publié le 03/11/2019
Spécial emploi des cadres : tout ce que vous devez savoir pour rebondir
@ Image by Jonny Lindner de Pixabay
Opportunités de carrière, secteurs d'avenir, les régions les plus dynamiques, reconversion... Le Journal du Slip consacre cette semaine un dossier spécial à l'emploi des cadres. Si vous n'êtes pas cadre, cet article ne vous est pas destiné, vous devez immédiatement cesser de le lire et arrêter de vous prendre pour ce que vous n'êtes pas.
Avec des salaires en progression de plus de 2 % en 2019 et un taux de chômage au plus bas, l'emploi des cadres est assurément au beau fixe. Et selon les derniers chiffres publiés par l'APEC, l'embellie devrait se poursuivre l'année prochaine. Pour Catherine Tilleul, conseillère emploi, tous les voyants sont au vert. "C'est le plein emploi chez les cadres, on n'a rien à foutre la journée. La semaine dernière, je me suis refait l'intégrale de Friends" confirme-t-elle.
Parmi les secteurs les plus dynamiques, figurent en premier lieu le numérique et l'intelligence artificielle. "Mais nous recherchons aussi des compétences en intelligence réelle" tient-elle à préciser. Revers de la médaille, une multitude d'emplois restent non pourvus. "Dans le secteur du cannabis, qui offre de très belles évolutions de carrières, nous avons beaucoup de métiers en tension". Pourtant, du producteur au détaillant, en passant par les forces de l'ordre, les avocats, les magistrats et les surveillants pénitentiaires, c'est toute une chaîne de compétences qui a su s'organiser autour de la filière. Et la demande reste soutenue, notamment depuis que le secteur s'est massivement converti au bio. "Nous observons également une grande pénurie de candidats dans les secteurs de l'audit, de la certification, de la conformité. Les métiers d'enculeurs de mouches ne font clairement plus rêver les jeunes".
Des régions de plus en plus attractives
Si la capitale et les villes de la petite couronne concentrent encore la plupart des opportunités, certaines régions bénéficient néanmoins de bassins d'emplois très dynamiques. L'occasion pour certains de concrétiser un nouveau départ avec pour objectif de mieux concilier vie professionnelle et vie privée. Une expérience qu'ont vécue Sylvain Canard et sa compagne. Pour ce couple de trentenaires parisiens, propriétaires d'un vaste appartement dans le très branché troisième arrondissement, quitter Paris s'est imposé comme une évidence. "Quand ma compagne a eu cette opportunité à Limoges, on n'a pas hésité un seul instant" nous ment-il. "Le métro, le vélib, les expos, les petits bistrots sympas, les ballades le week-end, tout ça on n'en pouvait plus" justifie-t-il. "Avec le prix de notre appartement, on a pu s'acheter la moitié de Limoges. On a jugé que ça serait mieux pour les enfants d'avoir plus de place pour s'épanouir, mais aussi pour recevoir des amis ! Bon, c'est vrai pour l'instant on n'a pas d'enfants, et personne n'est encore venu nous voir" consent-il. "C'est incroyable ce qu'on a gagné en qualité de vie. Hier soir, j'ai vu passer un sanglier dans le jardin, c'était tellement beau. On a redécouvert le plaisir d'aller acheter du pain en bagnole, tout est tellement moins stressant ici" nous explique-t-il avant de se mettre à pleurer. "Non vraiment, maintenant on ne quitterait Limoges pour rien au monde !" réussit-il à articuler avant de s'effondrer.
Travailler son employabilitude
C'est ce que préconise Catherine Tilleul. On est d'accord avec elle.
Savoir tirer parti de ses erreurs
L'échec n'est pas une fatalité. Il faut savoir tirer parti de ses erreurs. C'est ce qu'a bien compris Sylvain Poichiche. Après avoir absolument tout foiré dans sa vie, il a l'intuition géniale de monter une société de conseil afin de proposer des séances de coaching inversé. Sa méthodologie d'accompagnement, l'Inversal losing off, fait un carton auprès d'un public très hétéroclite. "
J'accompagne mes clients dans les phases importantes de leur vie, tant professionnelle que personnelle. Je leur explique tout ce qu'il ne faut pas faire pour réussir. Tout au long de ma vie, j'ai pu capitaliser une solide expérience en matière d'échecs. Ca s'est imposé pour moi comme une évidence de la partager avec le plus grand nombre" explique-t-il. Sa société, baptisée Chiche ! affiche une santé insolente. "
Je pense devoir rapidement étoffer mon équipe de consultants. Je recherche tous profils de losers".
Il n'est jamais trop tard pour faire ce que l'on aime
C'est la morale de cet article. On est de tout coeur avec vous. Bisous.
A retrouver prochainement dans Le Journal du Slip, un dossier spécial Hémorroïdes : Qui sont-elles ? Quels sont leurs réseaux d'influence ? Enquête au cul d'un système.