Article publié le 30/08/2020
Tech : Le Journal du Slip prêt à reprendre les activités américaines de TikTok
@ Image par Kon Karampelas de Pixabay
C'est le feuilleton qui tient en haleine toute la planète tech depuis le début du mois. Accusée d'espionnage au profit de Pékin, l'application star TikTok pourrait être interdite dans les prochaines semaines aux Etats-Unis, à moins d'être cédée par sa maison-mère chinoise Bytedance. Si les géants de la tech, Microsoft, Oracle, ou encore Netflix se sont rapidement positionnés sur le dossier, c'est maintenant Le Journal du Slip qui se dit prêt à reprendre l'application. Une option qui séduit les investisseurs et qui aurait par ailleurs les faveurs de Donald Trump. Guillaume Debazac, le Suprême Leader du Journal du Slip nous dit tout sur ce projet.
Le Journal du Slip : Bonjour Guillaume, vous êtes bronzé ?
Guillaume Debazac : Oui, je reviens de vacances, j'étais aux Etats-Unis. La période de confinement a été particulièrement éprouvante pour moi, et pour cet été, j'étais en recherche de calme et d'authenticité. Je déteste les endroits totalement surfaits comme les Alpes ou la Bretagne, du coup je suis parti en Floride, à Miami, au moins là-bas on peut se baigner. Et puis vous savez, quand on dirige un groupe tech et médias tel que le mien, les Etats-Unis sont incontournables. C'est là-bas qu'il faut être et c'est là-bas où tout se passe. C'est pas un pays de losers comme la France, et puis on y mange tellement bien, alors autant joindre l'utile à l'agréable. Et vous voyez, j'étais sur place lorsque j'ai appris que l'administration Trump allait imposer la cession de l'application TikTok, ce qui m'a permis de rapidement me positionner.
Le JDS : Justement, votre projet de reprise semble avoir les faveurs de Donald Trump.
Guillaume Debazac : Oui, vous savez, Donald est un pote. Il est fan du Journal du Slip depuis de nombreuses années. Il m'a laissé un message sur mon portable il y a quelques jours en me disant "
Hey Guyguy, tu m'as dit que tu v'nais en Floride ? Pourquoi tu viendrais pas faire un golf chez moi ? Et puis après si tu veux on pourra aller aux putes, Mélania connait des endroits très sympas ! A plus. Bisous. Ah oui, j'oublais, j'ai forcé ces enculés de chinetoques à vendre leur truc là, euh, TocToc, si ça t'intéresse, bah tu me dis ! " Je sais que c'est un Président décrié autant dans son pays qu'à l'étranger, mais au delà de notre amitié, je pense que c'est un véritable visionnaire. Il a tout de suite vu la cohérence d'un rapprochement entre Le Journal du Slip et TikTok.
Le JDS : En dehors de toute considération politique, c'est un projet qui semble également séduire les investisseurs.
Guillaume Debazac : Absolument. Il ne faut pas se tromper, TikTok n'est pas un réseau social, c'est un média de divertissement. Aujourd'hui les jeunes restent deux heures devant TikTok comme devant un film. De mon point de vue, un rapprochement entre Le Journal du Slip et cette application présenterait un double avantage : d'une part, agréger cette dimension "divertissement" à nos publications parfois qualifiées de trop "intellos", et d'autre part accompagner notre développement à l'international via le lancement de The journal of the Slip aux Etats-Unis.
Le JDS : Rassurez-nous, vous allez continuer à investir dans Le Journal du Slip ?
Guillaume Debazac : Bien entendu, proposer un contenu de qualité reste au coeur de notre stratégie. C'est l'essence même de notre ligne éditoriale. Sans vous dévoiler toutes les surprises que vous réserve cette saison 3, je peux déjà vous dire que nous allons accentuer nos efforts dans la production de documentaires sur les sujets qui nous tiennent à coeur. Nous accompagnons actuellement Sylvain Choufleur dans la réalisation de "
Qui jette un oeuf, jette un boeuf", un documentaire qui dénonce le scandale du gaspillage alimentaire, et dans un autre registre, nous coproduisons le documentaire de Sylvain Pointahuître "
Tomate, salade, oignons ? ", une plongée inquiétante dans l'univers trouble du kébab. Mais pour le reste, restez à l'écoute !