Article publié le 25/08/2018
« En eaux troubles » : notre critique du documentaire de Jason Statham
@ Pixabay
Avec « En eaux troubles », sorti ce mercredi dans les salles, Jason Statham s’affranchit des films d’action pour investir un genre inédit pour lui : le documentaire animalier.
A l’affiche depuis deux semaines en Chine et aux Etats-Unis, où il fait un carton, le documentaire sorti en France ce mercredi se place déjà en tête du box-office. Pour l’acteur de 51 ans, ancien plongeur dans l’équipe britannique de natation, la production du documentaire fût un défi à la (dé)mesure de son sujet : énorme. Il retrace l’histoire du mégalodon, un requin préhistorique géant, de retour dans les eaux du globe. Après les échecs critiques et commerciaux des documentaires Sharknado et L’attaque du requin à trois têtes, les producteurs échaudés ne voulaient pas entendre parler du projet. Mais fort d’une base scientifique solide, d’un énorme travail de recherche documentaire, et porté par la détermination d’un acteur « bankable », le projet est finalement accepté. Un choix judicieux au regard du résultat produit : un documentaire d’une rare beauté, une merveille d’intelligence et de sensibilité, porté par un humour omniprésent et des dialogues désopilants, notamment lorsque l’acteur invective le mégalodon en lui lançant «
Prends ça dans les dents, sale bête », clin d’œil appuyé au chef d’œuvre de Steven Spielberg, "Les dents de la mer". Un documentaire qui à coup sûr, saura ravir tous les publics.
Critiques public :
« Les dents de la mer peuvent aller se faire brosser » Sylvain H, dentiste, Paris
« Bof » Steven S, réalisateur, Los Angeles
« Un documentaire qui a du mordant » Vlad D, vampire, Roumanie
« Il me rappelle quelqu’un » Emmanuel M, président, Paris
Critiques presse :
« Prévoir de gros appâts » Pêche magazine
« Un très beau documentaire sur le plus grand prédateur de tous les temps, après Emmanuel Macron et Jacques Chirac » Le Point
« Avec un budget de 150 millions de dollars hors coûts marketing, et des recettes en salles de 600 millions, le documentaire affiche une très belle rentabilité dans sa catégorie. Nous recommandons la valeur à l’achat » Investir magazine
« Un documentaire qui sent le poisson pourri » Les Inrocks
« Pardon ? » Télérama