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Article publié le 01/11/2019

Grâce à sa brosse à légumes, il devient une star du web

Chaque semaine, ses vidéos sont vues des millions de fois sur YouTube. Grâce à sa brosse à légumes en poils de blaireau renouvelable, Sylvain Poulet est devenu un véritable phénomène sur internet. Rencontre avec un des influenceurs les plus influents de la sphère web agro-digitale. 

Sa première vidéo a été vue plus de 250 millions de fois. Depuis, ses tutoriels sur Youtube font un carton et font de lui un de ces influenceurs que les marques s'arrachent.

Un succès aussi rapide qu'inattendu pour celui que les internautes ont rapidement surnommé "L'ami des légumes". Nous rencontrons Sylvain Poulet à l'issue d'une conférence-dédicace organisée en région parisienne par la chaîne de magasins "Ma race c'est le bio", dans le cadre d'une tournée qui va l'emmener aux quatres coins de la France. "Au-delà des vidéos, c'est important pour moi d'aller à la rencontre de mon public, pour expliquer ma démarche" nous confie celui qui, il y a encore quelques semaines, n'était qu'un simple collaborateur en cabinet d'expertise-comptable. "Sylvain a toujours été très doux et très attentionné avec ses dossiers. Un vrai branleur. Ce qui lui arrive aujourd'hui ne m'étonne pas du tout" témoigne aujourd'hui son ancien patron. 

En effet, l'histoire de Sylvain Poulet a tout de la success-story des temps modernes. "Je faisais mes courses à la superette du coin, et j'ai eu envie d'acheter des carottes des sables. Mais en rentrant chez moi j'étais un peu contrarié, avec tout ce qui se passe en Californie, les feux, la sécheresse et tout ça, je ne voulais pas utiliser trop d'eau. Alors je suis retourné au magasin et je suis tombé sur cette brosse à légumes en véritables poils de blaireau bio renouvelable". Pour Sylvain, c'est une révélation. "En brossant les carottes, je me suis immédiatement replongé en enfance, quand j'avais poney le mercredi après-midi et qu'il fallait brosser la bête avant de la monter. J'ai voulu partager cette émotion avec le plus grand nombre". 

En quelques jours, sa vidéo fait le tour du web et connait un succès international, touchant un public très hétéroclite. Pour Denis Jeanbar, chef étoilé du Paricilamonnaie, les vidéos de Sylvain Poulet ont eu un impact significatif sur ses méthodes de travail. "Les consommateurs sont devenus très sensibles et exigent que les légumes n'aient pas été maltraités avant la cuisson. On s'adapte en conséquence" raconte-t-il. L'histoire de Sylvie Goujon est très différente. "J'étais insomniaque depuis plusieurs années. Maintenant le soir avant de me coucher, je regarde une vidéo de Sylvain brossant doucement une carotte et je m'endors paisiblement. J'ai même arrêté la méditation !". "J'aimerais beaucoup que quelqu'un me brosse les cheveux avec autant d'attention" ajoute-t-elle. Même son de cloche chez François Putride, gestionnaire d'actifs chez Picador asset management. "J'ai un job hyper stressant, avec la bourse, Trump, le Brexit et tout ça... Alors quand je suis hyper tendu, je mate une vidéo de brossage de carottes, après je suis grave relax !" lance-t-il avant d'appuyer sur Entrée.

Pourtant, dans ce concert de louanges, quelques voix s'élèvent pour dénoncer la violence de certaines scènes. Sur ce point, Sylvain Poulet tient à s'expliquer. "Oui, c'est vrai, une fois je suis tombé sur une pomme de terre un peu retors, j'ai été obligé de sortir le gant de crin. Je comprends que cette vidéo ait pu choquer, mais elle a été retirée depuis". 

Sur son avenir, il préfère rester évasif. "J'ai eu beaucoup de sollicitations pour intégrer une liste en vue des prochaines municipales, mais je ne souhaite pas qu'on puisse y voir une quelconque récupération politique. Mais créer mon propre parti légumier, oui, pourquoi pas ?".

 
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Les commentaires des Slipeurs

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Norman
le 01/11/2019
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Trop nazes les vidéos

Itou
le 01/11/2019
Répondre
Putain, il m'en faut une !







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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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