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Article publié le 21/11/2018

Le plan de Public Sénat pour contrer Netflix

Face au géant américain aux 125 millions d’abonnés, la chaîne entend bien s’imposer dans le paysage audiovisuel européen. Forte de très bons résultats d’audience avec les auditions de l’affaire Benalla, elle va désormais s’attacher à accélérer sa croissance sur le segment du streaming, en développant un maximum de contenus.

Emmanuel Kessler, le Président de la chaine Public Sénat, ne cachait pas son excitation hier devant les sénateurs, en présentation de son plan de développement à 5 ans. Face à la montée inexorable des mastodontes Netflix ou Amazon, il a tenu à présenter un plan ambitieux, destiné à faire de Public Sénat la première plateforme de streaming en Europe. « Nous avons eu d’incroyables résultats d’audience lors des auditions de la commission d’enquête sénatoriale sur l’affaire Benalla. Nous allons profiter de ce formidable engouement pour développer une série en treize épisodes relatant cette affaire. Et vous savez quoi ? Alexandre Benalla a accepté de jouer son propre rôle ! » s’enthousiasme-t-il. « Je peux vous dire qu’à côté de ce qu’on prépare, House of cards ne vaudra pas un clou ! ».

Une offre de contenus qu’il veut riche et tout public, également destinée à rapprocher le peuple et les sénateurs. « Les sénateurs ne sont pas élus au suffrage universel, les gens ne les connaissent pas vraiment, ils ne savent pas ce qu’ils font. Nous allons donc développer une offre smart, fun et sympa pour les séduire, avec par exemple Découvrir le yoga avec Gérard Larcher, Sur les traces de l’andouillette avec François Baroin, Les bons plans pour sortir à Paris avec Jean-Vincent Placé, Le guide des pâtisseries les moins chères de France avec Jean-François Copé, ou encore une priorité donnée au direct pendant les heures de sieste, avec la possibilité de tout revoir en replay et un best-of en fin de journée ».

Vers un rapprochement avec LCP ?

Dans un secteur en pleine croissance, la course à la taille critique demeure un enjeu majeur. Aussi un rapprochement avec La Chaine Parlementaire (LCP) est-il souvent évoqué. « Ce rapprochement aurait du sens » confirme Emmanuel Kessler. « Il nous permettrait d’un coup de doubler nos parts de marché, et là tout de suite ça fait peur ». Une dynamique de croissance qui implique un important besoin en capitaux. « Nous pensons à un abonnement attractif, à 9,99 € par mois pour se positionner face à Netflix, mais ça ne sera pas suffisant. Les coûts de développement des contenus sont tels qu’il faudra doubler le montant de la redevance et rétablir la taxe d’habitation. Vous savez, les stars comme Alexandre Benalla s’arrachent par tous les producteurs, et pour l’avoir dans notre série, nous avons été obligés de lui verser un cachet de plusieurs millions d’euros. Mais bon, c’est le prix à payer pour surclasser la concurrence » conclut-il.
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Antunes
le 21/11/2018
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le yoga avec Gérard Larcher, ça va être énorme :)

Visual
le 21/11/2018
Répondre
J'attends avec impatience de pouvoir prendre cet abonnement :)







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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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