Article publié le 20/08/2018

Pédophilie dans l’église : le Pape promet l’usage de préservatifs 

Tirant les conclusions de cette nouvelle affaire de pédophilie en Pennsylvanie, le Pape François a souhaité la mise en place d’une commission pour la protection des mineurs. Cette dernière serait notamment en charge de l’organisation d’une campagne d’information et de prévention à destination des prêtres pédophiles. 

Le pape François réussira-t-il à sortir l’église catholique de la tourmente ? 
« Ce qui prévalait hier ne peut plus être admis aujourd’hui » s’est-il ainsi ému en conférence de presse. « J’ai chargé la commission de protection des mineurs de mener une vaste campagne d’information et de prévention à destination de tous les pédophiles de notre communauté » a-t-il précisé. Plusieurs pistes de réflexion auraient déjà été évoquées. 
Monseigneur Berger, le cardinal en charge de la coordination des travaux de la commission, retient pour sa part les orientations suivantes : « Le pape François a souhaité rendre obligatoire le port du préservatif pour tous les actes pédophiles. C’est un objectif ambitieux et nous avons voulu que les enfants soient pleinement associés à cette démarche. Aussi leur avons nous fait goûter plusieurs parfums. Cola et grenadine ont été clairement plébiscités. En revanche, banane a été jugé trop écœurant et a ainsi été écarté. Nous les proposerons donc en format classique, mais également en format nervuré, une déclinaison particulièrement appréciée par les enfants ». Le cardinal développe ensuite les principales modalités du plan d’investissements qui sera engagé pour doter toutes les églises de distributeurs de gel antibactérien. « Les conditions d’hygiène sont notre priorité » assure-t-il.

Afin d’éviter tous procès d’intention et toute polémique, le souverain pontife a également voulu privilégier une approche collégiale du sujet, aussi, psychiatres, professionnels de la petite enfance, parents d’élèves, corps enseignant, seront-ils parties prenantes dans les travaux de la commission. Une démarche unanimement saluée, qui permet par ailleurs, de rassurer quant à la volonté de transparence de l’église.