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Article publié le 16/10/2019

«Roule ma poule» est-elle une oeuvre subversive ?

Chaque année, la FIAC apporte son lot de polémiques, et cette quarante-sixième édition ne devrait pas déroger à la règle. Si les habitués, Banksy et autres Jeff Koons, devraient une nouvelle fois jouer les têtes d'affiche, une oeuvre semble toutefois déjà cristalliser toutes les attentions. "Roule ma poule", de l'artiste belge Anonymouksy porte en effet tous les atouts d'une oeuvre sulfureuse. Décryptage d'un phénomène.



C'est dans un climat houleux que s'ouvre demain la quarante-sixième édition de la Foire internationale d'art contemporain. On se rappelle que la précédente édition avait été illuminée par la performance accomplie par l'artiste sino-britannique Windu Taylor, un tableau croisé dynamique réalisé à partir d'un fichier de vingt-sept colonnes. Une oeuvre sobrement intitulée Sales_18_Q3.xls, acquise par Bernard Arnault au prix de vingt-sept millions d'euros, une ironie que n'avait pas manqué de relever tous les observateurs. On se rappelle également que la cote de cette oeuvre était brutalement retombée à 0 quelques mois plus tard, après que Sylvain Lacroix, un informaticien du groupe du milliardaire français l'ait remplacée par mégarde par Sales_18_Q4.xls, sans en avoir fait de sauvegarde préalable. 

Cette année, tous les regards seront tournés vers "Roule ma poule", une oeuvre singulière du sculpteur belge Anonymouksy. "C'est le Magnéto de l'art contemporain, il plie le métal à sa volonté" nous explique Christophe Archambaud, le directeur artistique de l'exposition. Alors que l'oeuvre n'a pas encore été exposée au gand public, les polémiques se sont multipliées ces derniers jours. Parmi les critiques les plus virulentes, on retient celle de Mathias Broutard, responsable du plaidoyer au sein de l'association antispéciste "Le Poulet libéré", qui n'y voit que la diversion d'un pseudo-artiste à la solde du complexe agro-concentrationnaire. "Cette oeuvre est un mensonge, elle idéalise totalement ce que peut être la vie d'une poule au quotidien. Le message sous-jacent semble être ça roule ma poule, mais non, ça ne roule pas, nous savons très bien aujourd'hui que les poules ne sont pas autorisées à faire de la trottinette en liberté !" se lamente-t-il.

Alors que faut-il y voir ? "C'est une poule sur une trottinette" estime pour sa part Sylvain Lejeune, un mec pris au hasard dans la rue et qui n'y connait rien en art contemporain. Un point de vue que ne partage pas Philipppe Gauchiasse, le référent art contemporain de la revue Reg'art d'avenir. "Rien ne permet d'avoir une position aussi tranchée, et par ailleurs, quand on n'y connait rien en art, on ferme son bec" s'énerve-t-il.

Christope Archambaud souhaite quant à lui déminer toute polémique et invite les curieux à venir se faire leur propre idée à partir de demain. Quant à tous les pauvres qui ne pourraient pas s'acquitter d'une entrée à 38 euros, il rappelle que le Petit Palais organise également une exposition entièrement gratuite. Une programmation voulue par le directeur artistique. "Nous avons été très sensibles aux messages portés par les Gilets Jaunes. L'exposition au Petit Palais comptera une quarantaine d'oeuvres, dont une douche géante qui permettra aux visiteurs pauvres de vivre une expérience interactive de ruissellement" s'enthousiasme-t-il. 
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François Pinault
le 16/10/2019
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Désolé, déjà réservée

Xavier Dupont De Ligonnès
le 16/10/2019
Répondre
Elle est magnifique, combien elle coûte ?







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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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