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Article publié le 03/10/2018

Spécial étudiants : les meilleures écoles pour devenir zadiste

Le Journal du Slip vous présente en exclusivité les deux meilleures écoles proposant les formations permettant d’accéder à cette profession encore largement méconnue mais assurément promise à un bel avenir. 

Vous rêvez d’une vie au grand air, loin du tumulte parisien ? De pouvoir exercer une fonction en accord avec vos convictions ? De replacer l’humain et la nature au cœur de votre existence ? Vous avez en outre un bon sens du relationnel et une forte capacité à gérer les situations de crise ? Devenez zadiste !

C’est au cœur du département de l’Oise, dans la petite ville de Cuise-la-Motte, célèbre pour son musée des bouses de vaches, que nous retrouvons Bernard Leferreux, responsable pédagogique à l’Ecole Nationale des Zadistes. Si la profession existe depuis le début des années 60, c’est véritablement le combat contre l’aéroport de Notre Dame des Landes qui s’est révélé être l’élément déclencheur de multiples vocations. « Depuis Notre-Dame-des-Landes, les inscriptions ont explosé » nous confirme le responsable en nous montrant les listes des prochaines sessions. « Bah, c’est normal, les jeunes, ils voient leurs parents vivre leur petite vie merdique de banlieusards de merde, bosser pour rien du tout, se taper trois heures de transport tous les jours, alors quand ils voient à la télé qu’on peut vivre sans rien branler, habiter dans des cabanes avec des potes, se faire des barbecues tous les soirs, se fumer de l’herbe sans se faire emmerder, tout en se battant avec les flics à l’occasion, forcément ça fait rêver ». Mais un rêve qui nécessite une intense formation et un investissement personnel très important. « Si, bien sûr, il y a des zadistes autodidactes, des mecs qui ont appris sur le tas, même des pistonnés, mais le métier est devenu technique, maintenant il requiert une solide formation ».

Une formation théorique, mais également pratique

Ici, à l’Ecole Nationale des zadistes, le cursus dure deux ans. « La première année est plutôt orientée sur l’enseignement théorique : l’histoire, où on rappelle les grands combats zadistes, les techniques agricoles primitives, le génie civil précaire, les techniques de combat en milieu rural. Et puis il y a aussi des ateliers de travaux pratiques d’initiation au djembé, de confection de vêtements en croûte de porc, de tissage des dreadlocks, … ». En deuxième année, l’étudiant zadiste doit effectuer un stage de 9 mois en ZAD. « C’est un secteur où les stages ne manquent pas, il y a toujours plus d’offres que de demandes ». Les stagiaires sont particulièrement appréciés parce que très motivés. En règle générale, à l’issue de leur apprentissage, les étudiants sont directement recrutés dans la ZAD où ils ont effectué leur stage, mais ils doivent auparavant rédiger un mémoire sur le sujet de leur choix. « Ils n’ont aucune contrainte » précise Bernard Leferreux. « Les mémoires sont notés sur la conviction de l’étudiant, sa sincérité, mais également sur leur utilité pour la profession. L’année dernière, le meilleur mémoire avait pour thème Comment préparer un cocktail molotov bio ? »
Dans les couloirs, nous croisons Florian, venu s’inscrire pour la prochaine session. Son constat est sans appel : « Ouais mes parents c’est des gros bourgeois, pas question que je devienne un gros con comme eux, genre ils ont même une bagnole diesel. Zadiste, c’est trop ce qui me plait. Bon là, je pars deux semaines en vacances à Marrakech avec eux, mais à mon retour je m’inscris. Moi au moins, j’aurais donné du sens à ma vie » conclut-il philosophiquement avant d’envoyer un texto à sa copine sur son nouvel Iphone.   

Une ouverture à l’international

A quelques kilomètres de là, dans la commune de Croutoy, nous pénétrons sur le campus de l’International Zadist School of Croutoy, un établissement haut de gamme très largement axé sur l’international. A l’inverse de son homologue de Cuise-la-Motte, le directeur de la formation, Serge Capucin, pense que le combat zadiste est planétaire, et qu’à ce titre la formation doit s’appréhender de manière globale, par des échanges entre zadistes de tous les pays. « Ici, nous avons des étudiants de toutes les nationalités, il y a même un brésilien qui joue de la guitare, il est vraiment trop cool ! ». Alors que nous parcourons ensemble les allées du gigantesque campus, Serge Capucin nous fait part de sa vision des choses : « On a envoyé des étudiants en Russie, à Mourmansk, sur le site du cimetière des sous-marins nucléaires russes, mais ils ne sont jamais revenus. Il paraît que là-bas, les flics répliquent aux provocations. Du coup, maintenant on privilégie plutôt la Belgique ou la Suisse, faut pas déconner quand même ! ».

Tous les renseignements à retrouver sur :

www.ecolenationaledeszadistes.fr 
www.internationalzadistschoolofcroutoy.fr 
 
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Les commentaires des Slipeurs

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Fouzytou
le 25/12/2019
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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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