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Article publié le 29/11/2020

Votre vie en Slip : les films de SF

A l'approche de Noël, ça commence un peu à sentir le sapin dans la salle de rédaction du Journal du Slip. Alors avec "Ma vie en slip - chroniques du confinement", votre journal préféré vous laisse la plume, à vous, fidèles slipeurs/slipeuses, et inaugure cette rubrique dans laquelle vous êtes invité.e.s à parler de votre quotidien, de vos envies, de vos passions. Aujourd'hui, c'est Sylvain - grave - Poulet qui nous parle des films de SF, un genre qu'il affectionne tout particulièrement. 

" Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dans les films de SF américains musclés, genre un commando de Marines part en vaisseau spatial pour secourir une base scientifique attaquée par des aliens : alors, il y a d'abord le chef du commando, toujours un beau mec style baroudeur avec une semaine de barbe, qui a un nom qui claque grave genre Fox, Collins, MacDouglas... c'est vrai, si on envoyait un mec qui s'appelle Bernard Crevette, Didier Hibou ou Serge Capucin, tout de suite ça serait moins crédible... Bon, dans ce film, c'est toujours sa dernière mission, après il pourra retrouver sa femme et sa fille qu'il aime par dessus tout et qu'il a laissé dans sa ferme au Kansas. Il a toujours une vieille photo écornée d'elles dans ses fringues, pour tenir le coup dans les moments durs. Ouaiiiis. Après, dans l'équipe, il y a toujours le Black hyper musclé, qui s'occupe des armements. C'est celui qui claque en premier, attaqué par derrière par un alien, alors qu'il venait d'en buter un autre avec un flingue interstellaire en lui criant "Prends ça dans la gueule ! ". Il n'arrête pas de charrier le Mexicain du groupe (variante : l'Apache) qui s'occupe des explosifs. Il y aussi l'Irlandais, qui s'appelle toujours O'Neil ou O'Connell, et qui s'occupe des transmissions radios. C'est le plus discret et le plus intelligent de la troupe, et pour bien que les spectateurs comprennent, on lui a mis des lunettes. Et puis dans cette bande hyper soudée, il y a enfin la gonzesse, qui est grave badass, qui en a grave dans le pantalon, genre elle se fait mille tractions tous les matins. Le rôle est toujours attribuée à Michelle Rodriguez. Enfin bref, ils sont tous grave couillus et prêts à dézinguer de l'alien, surtout si la bestiole ressemble à Valérie, cette créature adipeuse affublée d'un appareil dentaire digne des plus imprenables coffres-forts, que vous aviez essayé d'emballer lors d'une boum il y a bien longtemps, à la période acnéïque de votre humanité. Sur place, ils retrouvent immanquablement la scientifique de la base, la seule qui ait survécu, parce qu'en plus d'être une bombasse atomique et de collectionner les doctorats, elle aussi en a grave dans le slip. Au début, elle snob grave le chef du commando, parce qu'elle le trouve grossier, mais après quand même, les tatouages sur les bras, hum, c'est pas mal excitant, du coup elle se laisse *** virilement, ça la change de son avorton de mari qui kiffait les éprouvettes avant de se faire défoncer par un alien, et parce que l'autre entre temps a planqué sa photo toute crevée. Du coup, ça redonne du courage à tout le monde : la scientifique trouve en une heure un vaccin pour sauver le monde, alors que ça faisait dix ans que son équipe en chiait sur l'équation, le chef du commando réussit à atomiser tous les aliens, ces pauvres bêtes qui ne demandaient qu'à se nourrir. A la fin, ils ne sont plus que tous les deux quand la mission de secours vient les secourir, un peu comme à la fin de tous les films, quand les voitures de flics arrivent et qu'ils embarquent tous les bad guys. Mais dès fois à la fin ça change : le chef du commando meurt dans le combat final, et il ne reste que la scientifique. Et quand il meurt dans ses bras, il lui sort la vieille photo de sa femme et de sa fille et lui dit en pleurant : S'il te plaît, retrouve ma femme et ma fille et dis-leur que je ne pourrai pas tenir ma promesse de rentrer à la maison, et dis-leur que j'ai pensé à elles jusqu'à la fin, mais par contre pas la peine de leur dire qu'on a niqué ensemble. Et là, alors qu'il rend son dernier souffle, la scientifique lui répond : Oui Collins, je te le promets. Ou alors autre variante : le chef du commando n'est pas totalement mort dans le combat final, mais il a quand même bien ramassé, et lorsqu'il tend la photo à la scientifique en lui disant : Dis à ma femme et ma fille que j'ai pensé à elles jusqu'à la fin, la scientifique lui réponds : Allez Collins accroche-toi ! C'est toi qui leur dira ! Et on voit Collins repartir sur un brancard, et on suppose qu'il survivra, qu'il retrouvera sa femme et sa fille dans sa ferme du Kansas, qu'il travaillera dans un champ avec son jean, sa chemise à carreaux et son chapeau, qu'il votera pour Donald Trump en 2024, et qu'après avoir juré le contraire à sa femme, il repartira quand même en mission pour la suite du film ".   
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Les commentaires des Slipeurs

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Petitporc
le 29/11/2020
Répondre
Grave de chez grave

Antunes
le 29/11/2020
Répondre
C'est tellement ça !







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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
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La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
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La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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