Article publié le 14/12/2018

La ville de Nanterre mise en quarantaine pour contamination communiste

Les prélèvements effectués sur l’enceinte du complexe sportif Maurice Thorez ont confirmé la présence de cet agent pathogène. Les autorités ont immédiatement mis en place un cordon sanitaire autour de la commune. Le gouvernement se montre très soucieux de l’évolution de la situation.







Tuberculose, gale, rougeole, communisme… On pensait qu’elles appartenaient au passé, et pourtant les maladies moyenâgeuses refont leur apparition en France. Sylvain Lecoeur est le premier à avoir fait un signalement. « Cet été, je suis allé à la piscine de Nanterre, et en arrivant, j’ai vu tout un tas de panneaux sur la grille d’enceinte, une sorte d’exposition photo sur mai 68, sur la lutte des classes et tout ça, j’ai trouvé ça bizarre. Et puis quand je suis arrivé à la caisse, comme j’habite à Suresnes, je m’attendais à payer le double, comme à Rueil ou à Puteaux, mais non, c’était le même prix pour tout le monde ! J’ai préféré faire un signalement aux autorités sanitaires ». Un comportement exemplaire qui permet aux experts de l’agence régionale de santé de procéder aux premières constatations. « Nous étions assez sceptiques au départ. Nanterre est une ville moderne, située à deux pas du quartier d’affaires de La Défense, avec une forte implantation d’entreprises. Il y a quelques années il y avait même un concessionnaire BMW sur l’avenue Lénine ! Et pourtant les prélèvements se sont révélés positifs. On les a envoyés au laboratoire pour analyse, mais il s’agirait a priori d’une souche extrêmement résistante » nous a indiqué l’un des experts.

Dès cette annonce, le ministère de la santé a immédiatement demandé la mise en quarantaine de la commune, et le soutien logistique de l’armée. Les autorités locales ont également dispensé en urgence les premiers soins et procédé à l’extinction des foyers de contagion les plus virulents. « Nous avons immédiatement retiré la collection de photos et nous avons instauré un tarif d’entrée à la piscine différencié selon la commune de résidence. Nous allons prochainement rebaptiser le centre en complexe sportif Charles de Gaulle » a assuré Patrick Jarry, le maire de la ville, lui-même un des premiers à avoir été vacciné. Des mesures qui ne semblent pas entièrement rassurer du côté du gouvernement, et notamment Emmanuel Macron, qui s’est montré très soucieux des effets d’une possible prolifération avant les échéances européennes de l’année prochaine. Par mesure de prudence, et pour écarter tout risque de contagion, les autorités ont ainsi décidé du maintien de la procédure de quarantaine jusqu’aux élections municipales de 2020.