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Article publié le 15/03/2019

Santé : s’appeler Serge, quelles solutions ?

La ministre de la santé, Agnès Buzin, a annoncé le lancement d’une grande campagne de prévention. Car si la recherche progresse, les traitements restent pour l’heure inexistants, la prévention restant encore la meilleure des protections.
 
Tous les témoignages rapportent le même phénomène. Les premiers symptômes apparaissent à l’âge adulte, principalement à l’occasion de l’entrée dans le monde du travail. Serge Tournedos a connu ça et a bien voulu témoigner pour nous : « Quand je suis arrivé dans la boîte, tout le monde a été super accueillant et chaleureux, et puis, quand le boss m’a présenté, j’ai vu que les têtes se baissaient et tout a changé » se souvient-il. « Les gens avaient le regard fuyant, il y avait toujours une distance, une gêne. Et puis un jour j’ai donné mon numéro de téléphone à un collègue et il a écrit dans son répertoire S. Tournedos. C’est à ce moment-là que j’ai compris qu’il y avait un problème avec mon prénom ». Si aujourd’hui il assure mener une vie normale, il n’en a pas toujours été ainsi. « Après cet évènement, je suis allé voir un spécialiste, mais il m’a indiqué qu’il n’existait aucun traitement. Et effet, toutes les recherches que j’ai pu faire sur internet vont dans ce sens. Alors j’ai dû faire avec », se désole-t-il en écoutant une playlist de Serge Gainsbourg, son artiste préféré.
 
Si certains ont, par désespoir de cause, accepté la situation, d’autres, en revanche, ont préféré la cacher à leurs familles et leurs proches. Pour Serge Tatevin, qui souhaite rester anonyme, l’heure du coming-out n’est pas encore venue : « Je suis chef de projet dans une agence de communication, si on apprenait que je m’appelle Serge, je perdrais immédiatement mon job, ma femme me quitterait, mes enfants refuseraient de me voir, non, c’est quelque chose que je ne peux pas envisager ».
 
Comme nous le rappelle Christophe Chandelle, neurochirurgien à l’hôpital Lariboisière, et spécialiste des Serge, des Didier, et des Régis, la médecine conventionnelle se trouve totalement démunie pour traiter ce type de pathologies. « Nous n’avons aucun traitement à l’heure actuelle. La recherche progresse, mais il faudrait véritablement un catalyseur pour faire avancer les choses, par exemple dans le monde du football ou du cinéma, si on avait un Serge Ronaldo, un Serge Messi ou encore un Serge Craig ou un Serge Downey jr ».
 
La dernière étude en recherche fondamentale publiée à ce sujet par le laboratoire Picouse, vient toutefois de dévoiler des résultats encourageants. En effet, plusieurs tests cliniques réalisés sur des souris ont permis de démontrer, qu’il suffirait que les parents ne choisissent plus ce prénom pour que leur enfant ne le porte pas. Une théorie audacieuse et totalement novatrice, qui ne recueille pourtant guère l’approbation du scientifique : « Ecoutez, j’ai fait vingt ans d’études après le baccalauréat que j’ai eu avec mention parfait, l’Everest ne serait pas assez haut en comparaison de la montagne de connaissances que j’ai pu acquérir dans mon domaine, Dieu lui-même me demande des conseils quand il a un peu mal à la tête, alors je peux vous dire que si c’était aussi simple, j’y aurais pensé avant ! ».
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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
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La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
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La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
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La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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